De tout temps, des femmes ont accepté d’élever des enfants qui n’étaient pas les leurs.
Autrefois appelées nourrices, elles ont ensuite été appelées gardiennes. Mais aucun de ces deux termes ne peut être retenu aujourd’hui où l’assistante maternelle assure beaucoup plus que les simples fonctions de nourrissage et de gardiennage.
Depuis plusieurs décennies, le travail des femmes a entraîné une demande croissante pour la garde des jeunes enfants.
Il fallait trouver un statut pour celles qui se proposaient de recevoir ces enfants à leur domicile pendant les heures de travail des parents. Ce fut le premier texte législatif, de 1977, qui jeta les bases de ce statut et leur attribua un nouveau nom : assistante maternelle (assistante étant à prendre dans son sens le plus large, comme il est utilisé dans le milieu médical ou universitaire, où le rôle de l’assistant est primordial car c’est lui qui met en place les bases du travail d’équipe).
Un nouveau texte législatif paru en juillet 1992 a amélioré ce statut.
Extrait tiré du livre « Être assistante maternelle » de Claire Jardy-Masson